Plate-forme numérique pour l’évacuation et la valorisation des terres de chantier

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Face a l’évolution des réglementations concernant les terres excavées et les difficultés d’accès aux exutoires. Yprema, entreprise française spécialisée dans le recyclage de matériaux déconstruction du BTP, a développe Yterres. une plate-forme numérique d’aide à destination des entreprises de terrassement. Elle permet d’optimiser la gestion globale de l’évacuation des déblais, en fonction de la législation en vigueur. tout en maîtrisant les coûts la traçabilité des flux et l’impact carbone du chantier.

L’étape de la traçabilité assure une valorisation raisonnée des déchets. Elle favorise aussi les alternatives à leur exploitation (remblais. aménagement paysager, etc. ou stockage pour les déchets dangereux). En quelques clics, le transit des terres peut ainsi être organisé.

Pour l’instant cet outil numérique couvre l’Île de France et la Bretagne. L’offre complète vise l’intégralité du processus de stockage des terres avant. pendant et après le chantier.

A partir de l’adresse du chantier et de la quantité de terre à évacuer, une estimaton du prix, du nombre de chargements, du délai et du moyen d’évacuation est d’abord fournie lors d’un premier chiffrage en ligne, en moins de vingt-quatre heures. La mission d’Yterres est ensuite d’identifier la nature du sol sur site. Ce diagnostic géologique classe les terres en cinq catégories pour choisir l’exutoire approprié et organiser leurrils« leur acheminement. L’entreprise dispose de trois exutoires fluviaux autour de Paris et d’une plateforme de transit Massy (Essonne). Les besoins spécifiés de chaque chantier permettent la mise en place d’une organisation logistique adaptée afin de garantir le phasage et la cadence des délais annoncés ainsi que la traçabilité du processus d’évacuation.

L’équipe Yterres assure la veille règlementaire afin de s’adapter aux évolutions législatives. Sur les chantiers, les membres de l’équipe sont munis d’un smartphone et d’une imprimante portable. Ils sont en mesure d’émettre rapidement les bons de livraison sur lesquels figure un code-barre, scanné dès l’arrivée de l’exutoire, pour le suivi en temps réel des terres. Les terrassiers n’ont plus à établir eux-mêmes ni les demandes d’acceptation préalable (DAP), ni les bordereaux de suivi des déchets (BSD), ni la facturation.


Catégories des terres : classe 3 ou 3+ (terre inerte), TN+ (terre naturelle), classe2 (terre non dangereuse), classe 1 (terre dangereuse)

Source : Catherine Ernenwein, LE MONITEUR; Spécial Economie circulaire, Produits – Mars 2020

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